Ce coup d’envoi a été l’opportunité pour l’un de nos étudiants de l’ESG SPORT d’interviewer le boxeur français. Un moment privilégié qui a permis à Kevin Turquety de lui poser plusieurs questions sur son parcours et sur ses aspirations.
L’athlète de haut niveau, humble et bienveillant a répondu aux questions de Kevin Turquety en partageant sa vision du sport ainsi que de précieux conseils pour les étudiants qui suivent leur parcours au sein de l’ESG SPORT.
Le parallèle entre un étudiant et un athlète a été l’un des sujets abordés. Et d’ailleurs, c’est sans doute l’un des moments phare de cette interview, car de nombreux points communs ont été mis en lumière. En effet, pour un étudiant comme pour un athlète, de nombreuses qualités sont de mise comme la rigueur, la motivation, la curiosité et la persévérance. Pour Souleymane, faire ses études, c’est comme participer à une compétition de sport : il faut être exigeant avec soi-même pour dévoiler et exploiter tout son potentiel.
Quelles qualités partagent les athlètes et les étudiants ?
« Il y a énormément de ponts qui relient l’athlète de haut niveau et les étudiants notamment l’entraide, on a pas mal de travail d’équipe, pour ma part, je suis boxeur et c’est vrai que sur le ring je suis tout seul, mais j’ai toujours besoin d’un partenaire, j’ai toujours besoin de quelqu’un à côté, j’ai toujours besoin de conseil autour de moi, je ne peux pas m’entraîner tout seul ; je ne peux pas aller au combat tout seul. (…) Au-delà de ça c’est le dépassement de soi, le respect, la ténacité et la curiosité. »
Quelle est ta vision du sport business ?
"Pour ma part lorsque j’étais en sport olympique, je ne connaissais pas le sport business (…) et lorsqu’on passe professionnel là c’est autre chose parce qu’on a un promoteur qui est là pour faire de l’argent pour faire du profit, là c’est différent parce que c’est là qu’il faut savoir bien s’entourer, avoir de bons conseils parce que on peut vite se faire avoir, entre les managers, les promoteurs, les nouvelles personnes qui arrivent autour de ces athlètes de haut niveau, parce que quand on commence à monter, on est l’ami de tout le monde. »